ANNO: 2009

VOLUME: 116 Numero: 4

ARTICOLO: Un terreno per il geografo: l'interpretazione del patrimonio rurale.

AUTORE:

Roberta Cevaso
   
   
   


RIF. ARTICOLO:

pp. 419-444

 

A Geographical Interpretation of Rural Heritage: the Changing Role of Fieldwork. - From the earliest beginnings of a "Geography of cultural heritage" in Italy, environment, landscape and territory have been its basic conceptual tools. These notes are intended to contribute to a geographical interpretation of rural heritage through the historical ecology approach. This approach calls into question the scientific validity of the concept of "cultural landscape" in the way it has been recently and widely developed in Italian ecomuseums and, more generally, as the objective of cultural and natural heritage conservation measures. Results of case studies carried out in the mountain areas of north west Italy are summarized. A method of identifying the "living rural heritage" is proposed which relates together the different sources (observational, archaeological, palynological, etc.) produced during fieldwork. The geographical identification of the "living rural heritage" (local varieties and breeds, topographic distribution of habitats, animals and plant populations, local and wild food, etc.) includes the study of current and past spatial relationships with rural settlement and buildings, through the historical analytical study of the individual site. This geographical-historical microanalysis shows the irreplaceable role of the knowledge and practices of local actors and producers in the perpetuation of environmental resources and products. The loss of biodiversity recorded in the vegetation cover of Alpine and Apennine sites is due to the historical abandonment of rural areas, but also to the misunderstanding embedded in the recent policies of "naturalization" adopted by bodies involved in the conservation of the cultural and natural heritage. This misunderstanding is reflected in the generic content of local ecomuseums which - despite very varied outcomes - are centred on a static representation of the knowledge and practices of local actors; a living heritage reduced to a stage set


 

L'interprétation géographique du patrimoine rural: évolution du rôle du travail de terrain. - Environnement, paysage et territoire ont été des outils conceptuels de base à partir de la fondation d'une "Géographie du patrimoine culturel" en Italie. Ces notes sont conçues pour contribuer à une interprétation géographique du patrimoine rural à partir d'une approche historique a l'environnement (écologie historique), qui remet en question la valeur scientifique du concept perceptive de paysage culturel en est à sa application aux écomusées, plus en général, comme objectif des mesures de conservation et de mise en valeur du patrimoine culturel et de l'environnement. On résume les résultats de quelque études de cas situées dans les régions montagneuses de l'ouest d'Italie et les perspectives acquis au cours des derniers projets de recherche - en proposant une méthode d'analyse qui croise différentes sources (sources d'observation, archéologiques, palynologiques, ecc.) produites par le travail de terrain. L'identification géographique du patrimoine rural vivant (distribution topographique des habitats et des populations d'animaux et de plantes, variétés et races locales, produits de terroir, ecc.) comprend l'analyse des liens (actuels et archéologiques) avec le peuplement et le bâtiment rural par le biais d'une étude historique analytique de site. Ce approche montre le rôle irremplaçable des savoir et des pratiques des acteurs/producteurs locaux dans les processus de perenization des ressources de l'environnement et des produits locaux. La perte de la biodiversité enregistrées dans la couverture végétale de maintes sites de la montagne en raison de la baisse démographique désormais historique mais aussi bien aux malentendus des politiques récentes de conservation et de mise en valeur du patrimoine culturel et de l'environnement de la montagne. Politiques centrées sur le concept de "naturalisation" qui se correspondent aux malentendus communiquées par les écomusées que - malgré résultats très différents - sont centrés sur une mise en scène paysagère, anhistorique, des relations de la société avec les ressources de l'environnementlocale.