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Landscape as a tool of intercultural mediation: everyday places in native and foreign children’s life experiences. – This paper illustrates the stages of “LINK” Project (“Landscape and Immigrants: Networks/Knowledge”), which used landscape as a tool of intercultural mediation for investigating immigrants’ relationships with everyday places. The project focuses in particular on immigrant children, comparing their landscape perceptions to the Italians’ ones. 40 children were involved, living in two localities of the Veneto Region (Northeastern Italy): “Arcella”, a neighborhood of the city of Padova and Borgoricco, a small town located near Padova. A qualitative and multi-method approach was employed, combining the autophotography technique with a short closed-ended questionnaire, individual semi-structured interviews and focus group. Our data indicate that these children build their relationship with everyday places mainly on experiences and social relations they link to such places. Collective significance or aestethic approches are not the most commone ones; however, foreign children more often demonstrate an aesthetic attitude in observations of the landscape and pay more attention to details.
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Le paysage comme moyen de médiation interculturelle: le lieu de vie dans l’expérience des adolescents italiens et étrangers. – Cette contribution retrace les étapes du projet Link (“Landscape and Immigrants: Networks, Knowledge”), qui a utilisé le paysage comme moyen de médiation interculturelle pour étudier la relation entre les immigrants et leur lieu de vie. Le projet s’est adressé en particulier aux adolescents, fils d’immigrants, en faisant une comparaison avec les perceptions des élèves autochtones. Les 40 jeunes qui ont été impliqués par le projet vivent dans deux différents endroits de la région de la Vénétie (Nord Est d’Italie): le quartier Arcella dans la ville de Padoue et la municipalité de Borgoricco, une petite localité à 14 km de Padoue. Pour le travail de terrain, nous avons choisi une approche qualitative et multi-méthodique: la technique de l’autophotographie, le questionnaire, l’entretien semi-structuré et le focus group. L’analyse des données indique que ces jeunes construisent leur relation avec leur lieu de vie sur la base des expériences et des relations sociales plus importantes. La signification collective ou l’approche esthétique ne sont pas très significatifs, même si, par rapport aux Italiens, les immigrants ont plus fréquemment un «regard esthétique» sur le paysage et portent plus d’attention aux détails.
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