ANNO: 2013

VOLUME: 120 Numero: 4

ARTICOLO: Democrazia e pianificazione del paesaggio: governance, saperi contestuali e partecipazione per elevare la coscienza di luogo

AUTORE:

Daniela Poli
   
   
   


RIF. ARTICOLO:

255-273

 

Democracy and landscape planning: governance, local knowledge and participation to raise awareness of place. – Recent social practices reveal different relational attitudes to the local context. On the one hand, an insurgent sociality emerges which is hard to classify within the rules and regulations of plan; on the other, a designing attitude takes shape, tending to the definition of “third”, common spaces which claim for a formal recognition. Both cases undermine the idea of a democracy based on representation, which has long oriented the form of plan. The emergence of the landscape paradigm, with its systemic, perceptual and qualitative features, has dragged the local government processes towards more inclusive and participatory instances, turning them from the representative dimension into that of a project built by a polyphony of languages. Plan has then become, in several contexts, a tool to experiment forms of governance apt to elevate the population’s awareness of place, thus laying the foundations for a genuine participatory democracy.


 

Démocratie et aménagement du paysage : governance, savoirs locales et participation pour élever la conscience de lieu. – Récentes pratiques sociales mettent en évidence des différentes relations avec le contexte territorial. D’un côté, se dégage une socialité éclatante peu versée à un encadrement dans les règles du plan; de l’autre, prend forme une disposition au projet qui s’adresse vers la définition de «tiers» espaces, espaces en commune, qui demandent d’être reconnus formellement. Les deux cas vont refouler l’idée d’une démocratie fondée sur la représentation qui a guidé la forme du plan d’occupation du sol depuis longtemps. L’émersion du paradigme du paysage, grâce à ses caractères systémiques, perceptibles et qualitatifs, a de plus en plus traîné les processus de gouvernement du territoire vers les instances inclusives et participatives, à l’égard desquelles on est passé d’une dimension de représentation à un projet construit par une polyphonie de langages. Le plan est ainsi devenu, dans ces contextes, un instrument à travers lequel pouvoir expérimenter des formes de governance qui developpent dans la population la conscience du lieu, en construisant les bases pour une démocratie participative.