ANNO: 2013

VOLUME: 120 Numero: 1

ARTICOLO: I centri sociali come spazio pubblico. Un caso di studio a Napoli

AUTORE:

Riccardo Cavaliere
   
   
   


RIF. ARTICOLO:

pp. 31-54

 

“Social centers” as public spaces: a case study in Naples. – This article presents the idea of the “social centers” as public spaces via the exposition of a case study in the city of Naples. Social centers are a particular kind of autonomous and informal social organization usually located in occupied buildings. This study has the aim of explaining how and in what terms the “social centers” can be conceived as public spaces. The article originates from a theoretical and practical analysis and in particular it focuses on the Damm, an occupied building in the popular quarter of Montesanto, and on the neighboring Ventaglieri Park, both considered as expressions of a grassroots urban planning. Linked to a pre-existent history of intervention in the area, the Damm has been occupied in 1995 and since then it has conducted several activities to help the inhabitants of Montesanto reclaiming their often neglected public spaces and living them critically. The article concludes by suggesting a scalar lecture of the phenomenon to understand it in a broader perspective.


 

Les centres sociaux comme espaces publiques: un cas d’étude à Naples. – Cet article présente, par un cas d’étude dans la ville de Naples, l’idée que les “centres sociaux” peuvent être considérés des espaces publiques. Les “centres sociaux” sont des particulières formes d’auto-organisation politique diffusées sur le territoire italien depuis les années ‘70. Pour expliquer comme et dans quels termes le “centres sociaux” peuvent être regardés comme des espaces publiques, cet étude prend en considération le Damm, un espace occupé dans le quartier de Montesanto. L’article est basé sur un travail de terrain, en particulier à contact avec la vie quotidienne du centre sociale et du parc publique à côté, le Parco Ventaglieri, et il explique leur rôle dans une planification urbaine gérée par le habitants de la zone. Lié à une histoire précédente d’intervention sur le territoire, le Damm a été occupé en 1995 et depuis ce moment il a conduit des différentes activités pour aider les habitants de Montesanto à s’emparer des espaces publiques du quartier, souvent négligés. L’article conclut en proposant une lecture scalaire du phénomène pour le comprendre dans une perspective plus large.